DPE collectif obligatoire : toutes les copropriétés concernées dès 2026
À partir de 2026, plus aucune copropriété ne pourra faire l’impasse sur le DPE collectif. Ce diagnostic énergétique commun à tout l’immeuble deviendra obligatoire dans le cadre de la loi Climat et résilience. Afin d’anticiper sereinement cette échéance cruciale, nous vous proposons un décryptage de cette nouvelle obligation pour les copropriétaires.

Le DPE collectif est un diagnostic énergétique réalisé à l’échelle de l’ensemble d’un immeuble. Contrairement au DPE individuel, qui concerne un seul logement, il évalue la performance énergétique globale du bâtiment, en intégrant tous les appartements ainsi que les parties communes. Comme pour un DPE classique, il attribue une classe énergie allant de A à G et formule des recommandations de travaux pour améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment.
Déjà obligatoire pour les copropriétés comptant au moins 50 lots, le DPE collectif deviendra obligatoire pour toutes les copropriétés à partir du 1ᵉʳ janvier 2026. Sont particulièrement concernées les copropriétés d’habitation dont le permis de construire a été déposé avant 2013. L’objectif est de mieux repérer les bâtiments énergivores et d’encourager des rénovations cohérentes, efficaces et planifiées à l’échelle de l’immeuble. Le diagnostic devra ensuite être renouvelé tous les dix ans pour rester conforme à la réglementation.
Le coût d’un DPE collectif se situe généralement entre 1 000 et 5 000 euros, selon la taille, la configuration et l’état de l’immeuble. Cette dépense est supportée par la copropriété. S’il n’existe aucune aide financière spécifique pour financer le diagnostic en lui-même, des subventions peuvent être mobilisées pour les travaux de rénovation qui seront éventuellement préconisés.
Concrètement, la mise en œuvre d’un DPE collectif commence par un vote en assemblée générale visant à mandater un diagnostiqueur certifié. Une fois cette décision adoptée, la copropriété engage officiellement la procédure. Le syndic se charge alors de rassembler les informations techniques nécessaires, qu’il transmettra au professionnel retenu : plans de l’immeuble, factures d’énergie, caractéristiques des équipements de chauffage ou d’isolation, etc.